Paris-Tours - Arnaud Démare: « Avec beaucoup d’envie »
Arnaud Démare disputera ce dimanche la classique dite des « feuilles mortes » dont il est double vainqueur sortant.
« J’aborde Paris-Tours avec beaucoup d’envie. Mes victoires sur le Tour de Vendée et lors de Paris-Bourges m’ont fait beaucoup de bien, ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe Arkéa-Samsic. Nous sommes installés sur une bonne dynamique depuis quelques semaines, l’objectif sera de la prolonger jusqu’à cette dernière et prestigieuse classique du calendrier français. Paris-Tours est une course que j’aborde toujours avec une ambivalence de sentiments: l’envie, et la nostalgie, justement car c’est la dernière compétition que je dispute généralement. Celle qui clôt mes saisons. Je l’ai gagnée déjà deux fois, et cette épreuve, me plaît et me convient. C’est nerveux, les chemins de vignes l’ont encore rendu plus « folle » au niveau du rythme, car on doit se placer avant d’entrer dans ces secteurs de chemins de terre. Nous allons tout faire, avec l’équipe Arkéa-Samsic, pour ne pas nourrir de regrets au soir de cette épreuve dimanche soir. »
« Paris-Tours sera ma dernière course avec le maillot Arkéa-Samsic. Je vais me donner à 100% comme je l’ai toujours fait pour le collectif et ces dernières semaines en faveur de Arnaud Démare afin que l’on essaye de prolonger cette belle série initiée depuis le Tour de Vendée. J’ai passé six belles années au sein de l’équipe Arkéa-Samsic, je tiens à remercier tout le monde, le staff, mes coéquipiers, mais également le Manager Général, Emmanuel Hubert qui m’a tendu mon premier contrat pour passer professionnel. »
« L’objectif est évidemment d’essayer de prolonger la bonne série dans laquelle s’est installée l’équipe Arkéa-Samsic en cette fin de saison. Paris-Tours est une classique que Arnaud Démare a déjà gagné, de deux manières différentes en plus. Une fois en échappée, et l’autre en s’imposant au sprint. Les données qui peuvent-être essentielles sur cette course sont les chemins de vigne et le vent: deux facteurs déterminants. Nous alignons au départ de la « classique des feuilles mortes », un solide collectif autour d’Arnaud qui sera notre pièce maîtresse bien sûr. Mais nous pouvons, avec les qualités des coureurs engagés, nous inscrire dans de nombreux schémas de courses différents d’un sprint qui pourraient s’initier au fil des kilomètres sur cette belle classique du calendrier français. »